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Le langage dessiné
de l’idée

Darren Roshier (CH)

août
2017

durée : env. 25'
accès libre

Darren Roshier a été l’artiste associé du far° depuis 2015. Il achève ce compagnonnage avec la réalisation de son livre Le langage dessiné de l’idée publié aux éditions du far°. S’il n’avait jamais jusqu’ici abordé ce médium, il lui a semblé que celui-ci pouvait être un moyen d’élargir sa démarche artistique et de prolonger sa réflexion autour de la narration. Darren Roshier avoue entretenir un lien particulier avec les livres. Que ce soit des ouvrages théoriques, des livres d’artistes ou des carnets de croquis, tous accompagnent son travail. Les livres d’artistes approfondissent la connaissance d’une pratique, les livres théoriques nourrissent sa réflexion et ses carnets de croquis rassemblent, sous forme de dessins et autres schémas de pensée, des idées en gestation. C’est sur ce dernier aspect que porte Le langage dessiné de l’idée : une série de dessins envisagée comme une promenade intellectuelle et ludique à travers le processus créatif. Lors de ce vernissage, l’artiste présentera son livre sous la forme d’une conférence-performance.

Darren Roshier croque ses idées
24 Heures, 18 décembre 2017
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repères bigraphiques : Darren Roshier s’intéresse au cadre, au contenant, comme matériel de base pour créer du contenu. Son bachelor d’arts visuels de l’Ecole Cantonale d’Art du Valais (ECAV) en poche, il rejoint le collectif RATS qui organise divers événements culturels à Vevey tels que des résidences d’artistes, des expositions, des concerts, des conférences, etc. En parallèle de son implication associative, il est approché par les politiques et rejoint le Conseil communal de Vevey. En 2016, il s’est même porté candidat à la municipalité de Vevey, mais n’a pas été élu. C’est dans l’entremêlement de tous ces rôles qu’il faut saisir la source du travail artistique de Darren Roshier. Dans la pratique, il réalise une exploration méthodique de tout ce qui constitue un événement artistique : vernissage, exposition, généalogie, modalités de présentation, archivage etc. À cela s’ajoute une dimension burlesque qui se fonde sur des glissements temporels et contextuels, il affectionne en effet les récits enchâssés, les mises en abîme et les incohérences que leurs combinaisons peuvent mettre en évidence. Si l’écologie est « la science ayant pour objet les relations des êtres avec leur environnement, ainsi qu’avec les autres êtres vivants », alors peut-être Darren Roshier développe-t-il une écologie de l’art et de la culture.