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Laboratoire de la pensée

août
2018

Prenant place durant tout le festival, le Laboratoire de la pensée invite les esprits curieux à approfondir leur expérience des arts vivants. Véritable allié de la réception des œuvres, il propose des discussions et une approche créative de l’écriture privilégiant la réactivité et l’ouverture à tout questionnement. Mené par des invités, spécialistes des arts vivants, et décliné en deux volets – les Balises et l’Atelier d’écriture – ce laboratoire souhaite créer des traits d’union entre le programme artistique du far° et les festivaliers en générant des rendez-vous ludiques dont la richesse n’a d’égale que la spontanéité.


Les invités : Myrto Katsiki (fr/gr) et Laurent Pichaud (fr)

Les invités interviennent à plusieurs endroits: pour mener les Balises, pour accompagner l’Atelier d’écriture et les rendez-vous avec les résidents Watch & Talk. L’intérêt de telles présences réside dans l’apport théorique partagé en regard de toutes les propositions artistiques présentées au festival. En lien avec les sujets de leurs propres recherches ou domaines de compétences, les invités enrichissent la réception des œuvres, initient et alimentent les discussions autour des spectacles.

Myrto Katsiki a suivi une formation en danse contemporaine à l’École nationale de danse d’Athènes. Elle a ensuite obtenu un Master de recherche au sein du département Danse de l’Université Paris 8, où elle achève actuellement une thèse sur la notion de neutre en danse. Dans ses recherches elle privilégie comme démarche l’analyse des œuvres chorégraphiques, interrogeant à la fois l’activité perceptive du spectateur, les processus de fabrication des œuvres et le travail de l’interprète.

Laurent Pichaud a un parcours de chorégraphe, interprète et artiste chercheur. Il est aujourd’hui professeur associé au département Danse de l’Université Paris 8. Dans sa démarche, il s’intéresse à l’inscription d’un geste chorégraphique dans des champs non spécifiquement artistiques comme dans De terrain et L’usage du monde – le dehors, deux projets présentés au far° en 2016. Son récent travail de traduction des écrits de la chorégraphe américaine Deborah Hay lui a permis d’observer comment une écriture textuelle se déploie comme outil de documentation et de transmission du geste dansé.