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Farci·e

Sorour Darabi (IR,FR)

1ère romande
août
2018

durée : 40'

Que faire si vous venez d’un monde neutre et que, tout d’un coup, tout a un sexe? Le·la chorégraphe iranien·ne Sorour Darabi a une réponse personnelle à cette question. Sa langue maternelle, le persan, ne connaît pas le partage du masculin et du féminin. Depuis qu’il·elle vit en France, il·elle a dû se familiariser avec un monde dans lequel tout est littéralement soit masculin soit féminin. Sans condition ni exception. Dans sa langue maternelle, le mot jenssiat signifie à la fois «genre» et «matière». Quand il s’applique aux objets, il désigne leur matérialité. Quand il s’applique aux êtres vivants, humains et animaux, il désigne leur sexe. Ainsi, dans sa langue, le genre de la table, c’est le bois. Et son genre à lui·elle, serait-ce la peau, la chair, les os, les muscles, le sang, les vaisseaux capillaires, les cellules…?


balise 02
 – lundi 20 août, 20h30 et après le spectacle, cour des Marchandises
rencontre et discussion à propos de Farci·e

Sorour Darabi : «Je me sens beaucoup plus politique en France qu’en Iran»
maculture.fr, 4 octobre 2018
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conception, interprétation: Sorour Darabi / création lumière: Yannick Fouassier / régisseur lumière: Jean-Marc Ségalen / regard extérieur: Mathieu Bouvier / administration: Charlotte Giteau / diffusion: Sandrine Barrasso / production déléguée: MÉTÉORES / coproduction: Festival Montpellier Danse, ICI-CCN de Montpellier L-R Midi-Pyrénées / soutiens: Centre national de la danse – Pantin, Honolulu Nantes, Théâtre de Vanves / remerciements: Loïc Touzé, Raïssa Kim, Florence Diry, Pauline Brun, Jule Flierl, Clair.E Olivelli, Zar Amir Ebrahimi

repères biographiques : Sorour Darabi est un·e artiste autodidacte iranien·ne  qui  vit et travaille à Paris. Très actif·ve en Iran, il·elle fait partie de l'association souterraine ICCD dont le festival Untimely (Téhéran) a accueilli ses travaux avant son départ pour la France. Durant ses études au CCN de Montpellier il·elle crée le solo Subject to Change, une performance qui interroge la transformation à travers le temps et la cohabitation avec l’environnement. En 2016, il·elle crée Farci.e, un solo qui traite des notions du langage, de l’identité de genre et de la sexualité au festival Montpellier danse. Son prochain projet, Savušun, est une ode à l’affection, à la vulnérabilité et aux êtres affecté·e·s, qui s'inspire des cérémonies de deuil de Muharram et aborde la question des émotions: le chagrin, la peur et la souffrance. Il·elle a été par ailleurs interprète pour Jule Flierl et Pauline Brun.