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Anthroposcènes

Rita Natálio & João dos Santos Martins (PT,BR)

1ère suisse
août
2018

durée : 105'
en français, portugais et anglais (surtitres français)

Anthroposcènes propose d’inverser certains lieux communs : et si, au lieu de penser la nature en tant que «mère», nous la considérions en tant qu’amante? Et si nous envisagions une écologie sans nature? Et si nous abandonnions le concept d’humain pour nous définir comme des machines à composter? L’origine de ce projet s’appuie sur la notion d’anthropocène* et sa remise en question face à des théories sociales, telles que le perspectivisme amérindien, les black studies ou la théorie queer, qui questionnent radicalement les modèles de la nature et de l’humain forgés jusqu’ici par l’Occident. En collaboration avec divers acteurs de l’écologie, de la danse, de l’activisme, de l’anthropologie et des arts visuels, Rita Natálio et João dos Santos Martins démantèlent les prises de position dites «objectives», «neutres», «universelles» sur la nature et le changement climatique. Ils inaugurent une poétique où les points de vue se chevauchent et dans laquelle des plantes discutent leurs droits légaux, des sacs en plastique se suicident, des animaux peuvent adresser des pétitions contre leur disparition… Anthroposcènes insiste sur la nécessité de reconfigurer la relation entre l’art, l’humain et la nature. Antropo ma non troppo.

* Mot utilisé pour désigner l’ère géologique actuelle qui serait marquée par l’influence des humains sur la biosphère et le climat. Le début de l’anthropocène est débattu et pourrait coïncider avec la colonisation au XVIe siècle, la révolution industrielle au XVIIIe siècle ou l'ère nucléaire après la Seconde Guerre mondiale. 


balise 01
 – samedi 18 août, 20h30 et après le spectacle, cour des Marchandises
rencontre et discussion à propos d'Anthroposcènes

Anthroposcènes, Rita Natálio & João dos Santos Martins
maculture.fr, 12 septembre 2018
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conception et commissariat: Rita Natálio, João dos Santos Martins / texte: Rita Natálio, traduction française: Cyriaque Villemaux / danse: Ana Rita Teodoro, Bhenji Ra, João dos Santos Martins / arts visuels: Pedro Neves Marques / musique: Winga Kan / assistance dramaturgique: Joana Levi / performeuse-conférencière: Jota Mombaça AKA Mc Katrina / sculptrice: Arlette Vos / art topiaire : Quentin Hauser / participation spéciale: Alexander Federau / production: Associação Parasita / diffusion: Circular Associação Cultural / production executive: David Cabecinha, Patrícia Azevedo da Silva, João dos Santos Martins, Rita Natálio / coproduction: Materiais Diversos Lisbonne, São Luiz Teatro Municipal Lisbonne, Festival Temps d’Images Lisbonne, Centro Cultural Vila Flor Guimarães / résidences: Culturgest Lisbonne, O Espaço do Tempo Montemor-o-Novo, Materiais Diversos Lisbonne, Centro de Criação do Candoso Guimarães, 23 Milhas Ílhavo, Devir Capa Faro, Arquipélago – Centro de Artes Contemporâneas São Miguel-Açores, Alkantara Lisboa / soutiens: República Portuguesa: Cultura, DGArtes Direção-Geral das Artes, Fundação GDA, Goethe-Institut São Paulo, Departamento de Biologia Vegetal da Faculdade de Ciências da Universidade de Lisboa MARE, Centro de Ciências do Mar e do Ambiente, Forbo Flooring Systems, Departamento de Escultura em Pedra do Centro Cultural de Évora, Linde, LX Road Lights, O Espaço do Tempo Teatro Sá da Bandeira – Santarém, Pólo Cultural Gaivotas Boavista, Câmara Municipal de Lisboa / partenariat: BUALA / documentation vidéo: Jorge Jácome et Marta Simões / documentation photo: José Carlos Duarte / remerciements: Ana Pi, Ana Amorim, Ana Paço André E. Teodósio, Agostinho, Armando Duarte, Cristina Santos, Daniel Worm d’Assumpção, João Pinto da Costa, Joana Costa Santos, Manuel João Martins, Manuel Miranda Fernandes, Mariana Sá  Nogueira, Marta Simões, Maria Inês Gameiro, Pedro Fazenda, Penélope, Polo cultural das gaivotas–Boavista, Rua das Gaivotas 6, Teatro Municipal Maria Matos, Teresa Rocha Santos, Vanda Brotas, Spiruline Swiss Made, Fondation Zoein, Denogent SA

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