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FIRE ON WATER
Ça flotte ou ça coule?

Pamina de Coulon / cie BONNE AMBIANCE (CH)

création
août
2017

durée : env. 45’ (trajet compris)
prenez votre maillot de bain si le cœur vous en dit!

Ça flotte ou ça coule? Voici l’exercice d’école enfantine à partir duquel est élaborée cette nouvelle création habitée par le concept de vie océane*. Les pieds dans le lac ou sur un radeau de fortune, Pamina de Coulon, égrainant citations et récits personnels laisse entrevoir une issue possible face à l’état du monde aujourd’hui: quitter la terre! Ou simplement quitter le rivage de la raison, s’éloigner du jardin d’Éden pour découvrir comment retourner dans l’eau primordiale que nous avons délaissée dans des temps anciens. Si vivre dans l’eau nous est aujourd’hui compliqué, l’artiste nous rappelle que «nous avons acquis en revanche des connaissances techniques assez balèzes pour contourner ce problème. L’un dans l’autre, ça devrait aller!»

*Le concept de vie océane traverse la vaste recherche transdisciplinaire FIRE OF EMOTIONS que Pamina de Coulon développe depuis 2014 et dans laquelle cette proposition s’inscrit.

Le far° met l’eau à la bouche
Le Temps, 17 août 2017
lire →

conception: Pamina de Coulon, Alice Dussart et Robin Mignot – cie BONNE AMBIANCE / interprétation: Pamina de Coulon / production: cie BONNE AMBIANCE, far° Nyon

repères biographiques : Pamina de Coulon (1987) est une auteur-performeuse suisse. C’est à la Head–Genève (2007-2010) qu’elle a d’abord développé sa pratique sous l’enseignement de Yan Duyvendak, Christophe Kihm, Josep-Maria Martín, Lina Saneh, et de nombreux autres intervenants extérieurs. Avant cela, elle avait pratiqué le théâtre pendant de nombreuses années et obtenu son baccalauréat en arts visuels. En 2011, elle arrive à Bruxelles où elle entame une première recherche à L’L qui va mener à la création de sa troisième pièce : Si j’apprends à pêcher je mangerai toute ma vie. Parallèlement à ce travail, Pamina suit un master en gestion culturelle à l’ULB (2011-2014). Son mémoire, intitulé À la recherche du temps perdu, vers un slow art? Les workspaces bruxellois comme inspiration d’une gestion culturelle contemporaine, explore la place fragile, mais néanmoins privilégiée, de la recherche artistique dans le microcosme culturel bruxellois et les différentes manières possibles de nourrir par là d’autres pratiques d’organisation. Son intérêt pour les démarches collaboratives et le développement d’un champ artistique expérimental durable a fait que, depuis fin 2012, elle est également codirectrice artistique du BÂTARD festival à Bruxelles. Son travail est centré sur la parole, tant en termes de discours, d’argumentation, qu’en termes de voix, de prise de parole. Empruntant tour à tour à l’autosuggestion, au stand-up, à la chronique radio, mais bien plus encore à la parole libre (ou association libre) telle que développée par la psychanalyse, on peut dire que ses performances sont en quelque sorte des essais parlés.